18 mars 2006

I, Robot (2004) d’ Alex Proyas

I, Robot Elle :
(pas vu)

Lui :
A l’origine, I, Robot est ce recueil de nouvelles qu’Isaac Asimov a écrites entre 1940 et 1950 où il introduisait les fameuses « trois lois de la robotique » qui ont tant marqué la science-fiction contemporaine. Cependant, ces nouvelles d’Asimov n’avaient jamais eu d’adaptation officielle au cinéma. C’est maintenant chose faite avec ce film qui parvient surtout bien à créer un univers futuriste (de l’an 2035) à la fois crédible et assez magique. L’intégration des robots dans les scènes est particulièrement bien faite et on se laisse volontiers émerveiller par les scènes de ville. Comme on pouvait s’y attendre, le scénario a été simplifié mais reste suffisant pour garder notre intérêt et a le mérite d’être assez bien dosé. On pourra regretter le côté un peu impersonnel de l’ensemble, la mise en valeur un peu excessive de Will Smith (il était co-producteur du film…) et des contrats publicitaires un peu ostensibles (notamment des chaussures de sport qui n’ont rien à faire là et une marque de voitures allemandes vraiment gâtée…!) Malgré ces défauts, I Robot reste plaisant à regarder et même engendre un certain émerveillement, ce qui n’est plus si courant dans la science fiction moderne.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Will Smith, Bridget Moynahan, Alan Tudyk, Bruce Greenwood, Chi McBride
Voir la fiche du film et la filmographie de Alex Proyas sur le site IMDB.

3 réflexions sur « I, Robot (2004) d’ Alex Proyas »

  1. Je m’attendais à subir un de ces block-busters completement insipide mais à ma grande surprise,j’avoue que j’ai passé un moment bien sympathique devant ce film.

  2. Il suffit, hélas, de lire les recueils de nouvelles d’Asimov pour constater la faille ou plutôt le canyon qui sépare l’oeuvre du romancier de cette pseudo-adaptation cinématographique. Les intrigues d’Asimov s’appuient sur la logique, font appel à l’esprit et relatent les conséquences étranges et surprenantes de l’application des trois lois. Le romancier aborde d’autres questions, sur la notion d’humanité, sur le respect, la vie et bien d’autres problèmes plus ou moins philosophiques, mais le squelette de cette série de nouvelles (et de livres, sur le tard) est l’étude des failles des lois de la robotique. Des écrits d’Isaac Asimov, les scénaristes n’auront finalement retenu que deux éléments : la présence de robots et le titre.

    Indépendamment de cette filiation fantaisiste, le film est un spectacle qui se laisse voir. De belles images mais un scénario qui s’enlise progressivement dans les poncifs habituels des productions de science-fiction pour grand public (voire pour public jeune).

    NB Isaac Asimov avait déclaré, dans les notes qui accompagnent ses recueils de nouvelles, son aversion pour les héros communs, grands, beaux, forts, séducteurs et faisant davantage appel à leurs poings qu’à leur tête. Je crois même qu’il les appelait les « grands dadais ».

  3. Hélas, je suis désolé d’apporter une contribution négative : je craignais l’effet « blockbuster » assez typé pour ce genre de cinéma, et il m’a été confirmé.

    L’ennui d’un « nanard » des années 2000 comme il y en a tant…

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